Malheureusement, en raison de certains messages publiés sur Facebook dans un groupe communautaire et des commentaires faits pendant les fêtes, je me retrouve encore une fois à devoir répondre à de la désinformation propagée publiquement. Cela montre à quel point les réseaux sociaux peuvent être mal utilisés pour causer du tort, permettant à certains de diffuser des informations non fondées ou qui reflètent un manque de compréhension sur certains sujets. J’encourage tout le monde à vérifier les faits avant de publier et à participer aux discussions avec respect. Cette approche favorise des échanges plus constructifs et productifs.

Voici tous les commentaires publiés par une personne, ainsi que les faits correspondants pour y répondre. C’est long, mais j’espère que vous trouverez cela instructif.

[1]. Louise : Ce n’est pas un nouveau problème, mais un problème causé par les conseils municipaux précédents qui ont multiplié par dix la population au fil des décennies.

Fait. Pour que cela soit vrai, il faudrait remonter au moins 50 ans. En 1976, la population était de 3 005, donc 3 005 x 10 donnerait 30 050. Or, la population actuelle de Saint-Lazare est d’environ 23 000. Bien que la population ait effectivement beaucoup augmenté, cette affirmation est clairement une exagération.

[2]. Louise : Le nouvel hôpital va encore davantage épuiser la nappe phréatique.

Fait. La principale source d’eau de l’hôpital proviendra des eaux de surface, et non des eaux souterraines. Selon la Ville de Vaudreuil-Dorion, les eaux souterraines seront uniquement utilisées en cas de problème avec la source principale. Il est important de noter que l’« épuisement des nappes phréatiques » survient lorsque l’eau est prélevée plus rapidement qu’elle ne peut se recharger naturellement. Les tests de pompage requis par le gouvernement provincial servent à établir un taux de recharge, et les municipalités effectuent généralement une surveillance continue pour assurer la durabilité des infrastructures.

[3]. Louise : Il n’y a pas assez de pression d’eau à ce stade pour alimenter le dernier étage du nouvel hôpital. VD prévoit creuser 6 puits supplémentaires pour alimenter le nouvel hôpital.

Fait. Vaudreuil-Dorion dispose de puits sur le territoire de Saint-Lazare depuis probablement 30 à 40 ans. Ces puits ont servi à alimenter les résidents de Dorion en eau. L’eau circule de Saint-Lazare à Dorion par gravité. Cependant, plusieurs de leurs puits étaient en mauvais état, étant colmatés, ce qui empêchait l’extraction maximale autorisée par le MELCC. La colmatation peut se produire naturellement avec le temps ou être accélérée par un manque d’entretien, un mauvais design, etc. Afin de répondre à leurs besoins, Vaudreuil-Dorion a dû creuser 6 nouveaux puits dans la même zone que les anciens puits et ajouter une station de pompage. En 2021, des tests de pompage ont été effectués et les travaux autorisés, ce qui leur permettra de stocker l’eau nécessaire en cas d’indisponibilité de la source principale. Les nouveaux puits sont déjà creusés, et ce sujet ne devrait plus être un problème (Louise le présente comme une nouvelle information). Contrairement à ce que Louise suggère, Vaudreuil-Dorion a dû creuser ces puits, non pas parce qu’il n’y avait pas assez d’eau, mais parce que leurs besoins ont augmenté et que les anciens puits ne répondaient plus à la demande.

Il convient de noter que, selon notre Directeur des infrastructures, l’impact des puits de Vaudreuil-Dorion est négligeable pour Saint-Lazare, car les puits se trouvent à l’exutoire de l’écoulement. La Ville de Saint-Lazare prélève l’eau dont elle a besoin avant qu’elle n’atteigne les puits de Vaudreuil-Dorion. De plus, il est important de comprendre que l’eau de Saint-Lazare provient de sept nappes phréatiques distinctes. Selon les études hydrogéologiques de Technorem, la Ville extrait l’eau de nappes indépendantes qui n’interagissent pas nécessairement entre elles, ce qui signifie qu’elles sont hydrauliquement séparées.

[4]. Louise : Dernièrement, Saint-Lazare était proche de sa capacité de recharge en eau. Comment ces nouveaux puits vont-ils encore épuiser la nappe phréatique ?

Fait. Ceci reflète d’une mauvaise compréhension des termes et du processus de recharge des eaux souterraines. Comme mentionné au point #2, la recharge se produit naturellement grâce aux précipitations et à la fonte des neiges. Ce n’est pas comme un verre d’eau qui, une fois vide, ne peut pas être rempli. Les aquifères se rechargent avec le temps grâce à ces processus naturels, à condition que l’eau ne soit pas prélevée plus rapidement qu’elle ne se recharge.

Il est important de préciser que, durant les périodes de forte utilisation, comme en été, les ressources en eau peuvent être temporairement stressées en raison de la demande accrue. Pour y remédier, de nombreuses municipalités, y compris Saint-Lazare, encouragent les résidents à réduire leur consommation d’eau pendant ces périodes. 

De plus, Saint-Lazare a développé plusieurs sources d’eau, en prélevant dans sept nappes distinctes à travers 17 puits différents. Ce système diversifié permet à la Ville de gérer efficacement les prélèvements d’eau, en passant d’une source à l’autre selon les besoins, afin d’assurer une utilisation durable et de maintenir un équilibre entre toutes les nappes. Cette approche est conforme aux pratiques de gestion préventive recommandées par les études de Technorem, garantissant la protection des ressources en eau sur le long terme.

Cela étant dit, il convient de noter que les infrastructures actuelles de Saint-Lazare peuvent fournir de l’eau à environ 26 000 à 27 000 résidents (nous sommes environ 23 000 en 2024) si nous continuons une consommation responsable et maintenons nos pratiques de gestion de l’eau.

À noter que, dans une optique proactive, le conseil a autorisé en 2024 quatre nouveaux puits exploratoires afin de garantir des ressources en eau supplémentaires. Des tests sont actuellement en cours.

Étude Technorem, avril 2022, Saint-Lazare : Recharge

Selon les données climatiques estimées pour l’année 2050, la recharge moyenne devrait être similaire à celle de la période 2016-2020 (243 mm), avec une valeur de 245,8 mm. Cela représente une augmentation d’environ 25 % de la recharge des eaux souterraines par rapport à la moyenne sur 30 ans (1980-2010) de 195,5 mm. Comme mentionné dans la section 3.2.2.2 du rapport, il est probable qu’une partie des précipitations en 2050 se produira sous forme d’événements pluvieux extrêmes. Cependant, la méthode du bilan hydrologique utilisée pour calculer la recharge ne prend en compte que la quantité totale de précipitations, et non le caractère extrême de ces événements. En conséquence, les valeurs calculées pour 2050 pourraient être moins représentatives de la recharge réelle atteignant les aquifères. Les événements pluvieux extrêmes augmentent généralement le ruissellement de surface, comme en témoignent les inondations qui les accompagnent souvent.

Pour pallier cette perte potentielle de représentativité, une augmentation réaliste du facteur de ruissellement, variant entre 10 % et 20 %, a été envisagée et appliquée. Il a été constaté qu’avec cette augmentation de 10 % à 20 % des taux de ruissellement, la recharge des eaux souterraines resterait légèrement supérieure à la moyenne des 30 dernières années, avec des valeurs comprises entre 231 mm et 218 mm. Ces valeurs semblent être confirmées par les résultats d’une étude réalisée en 2021 (Dubois et al., 2022), qui a indiqué que pour la région de la Montérégie située à l’est du fleuve Saint-Laurent, la recharge entre 2011 et 2070 augmenterait d’environ 13 %. Cette augmentation de la recharge est principalement attribuée à une recharge plus importante pendant les mois d’hiver (décembre à mars) et à une diminution pendant les mois d’été (mai à novembre) en raison de la hausse des températures.

[5]. Louise : Aucun gouvernement (provincial ou autre) ne peut imposer plus de portes si les besoins fondamentaux comme l’eau ne sont pas suffisants.

Fait. Le gouvernement permet l’adoption d’un règlement provisoire d’une durée de deux ans, tel qu’un moratoire sur le développement, si les infrastructures (égouts, aqueduc, etc.) ne peuvent pas soutenir un développement supplémentaire. Cela donne le temps nécessaire pour effectuer les travaux visant à résoudre le problème ou construire de nouvelles infrastructures (Loi sur les compétences municipales, article 29). Cependant, la loi ne permet pas une interdiction permanente du développement.

[6]. Louise : Saint-Lazare doit faire une analyse de vulnérabilité. Faites-la maintenant avant qu’il ne soit trop tard.

Fait. Une analyse de vulnérabilité a déjà été réalisée en 2021, conformément aux exigences du gouvernement, et toutes les recommandations issues de cette étude ont été mises en œuvre ou sont en cours de réalisation. L’étude, ainsi que tous les autres rapports hydrologiques, sont publics et facilement accessibles.

[7]. Louise : L’évaluation de l’eau réalisée sous le conseil précédent indique clairement la consommation estimée et la capacité de recharge de la nappe phréatique. Vous devriez vous y référer pour voir à quel point Saint-Lazare est proche de sa capacité. Cela a été fait avant une étude d’impact des 6 nouveaux puits pour l’hôpital.

Fait. Les élus ont mandaté une étude pour évaluer notre capacité en ressources en eau, en tenant compte de la croissance future planifiée et des changements climatiques. Deux études distinctes ont été produites en 2022, et elles sont disponibles publiquement. Il a été conclu que la capacité en eau de Saint-Lazare est suffisante pour soutenir la croissance planifiée future. L’utilisation des eaux souterraines pour le projet de l’hôpital, ainsi que le besoin de nouveaux puits, était déjà connue à l’époque, puisque des tests de pompage avaient été autorisés en 2021.

Cela dit, il a été confirmé à plusieurs reprises que les ressources en eau de Saint-Lazare ne seront pas compromises par l’utilisation d’eau pour l’hôpital.

[8]. Louise : Vous savez peut-être, ou non, que notre journal était très préoccupé par la croissance rapide de Saint-Lazare et son impact sur la nappe phréatique et l’environnement. Nous avons écrit sur les puits qui ont dû être fermés en raison de contaminants. Notre recherche consistait à obtenir des avis d’experts, à contester légalement Saint-Lazare pour qu’elle publie ses études et à obtenir des copies des études mandatées par la ville. Nous avons fait cela pendant des décennies. Ce que je peux affirmer avec certitude, c’est que cela a été comme une pyramide de Ponzi de la part de plusieurs administrations, visant à faire croire aux résidents qu’il n’y a “aucun problème”. C’est un mensonge, nous détenons des documents qui montrent exactement le contraire.

Fait. À ma connaissance, le Hudson Gazette a cessé ses activités il y a environ 10 ans, et les recherches de Louise sur ce sujet remontent probablement à 20 ou 25 ans. La seule contamination de puits dont je suis informé s’est produite en 2012, sur un puits privé à Green Maple Hill, et non sur une propriété municipale. Si d’autres incidents ont eu lieu avant cela, ils datent de bien avant mon arrivée et ne me sont pas connus. Il est important de noter qu’aucune eau distribuée par le réseau municipal n’a été contaminée.

Être propriétaire d’un journal ne donne pas le droit de partager des affirmations infondées ou obsolètes sur les réseaux sociaux, ni de déformer les informations pour appuyer un argument ou faire des déclarations diffamatoires.

[9]. Louise : La déception devrait être que Saint-Lazare refuse de prendre ses responsabilités, d’arrêter une croissance qu’elle ne peut pas soutenir et d’être honnête à ce sujet.

Fait. Nous disposons de deux études distinctes datant de 2022 qui confirment que les réserves d’eau potable de la Ville de Saint-Lazare seront suffisantes pour répondre aux besoins en eau de sa population actuelle et future.

« En résumé, les travaux réalisés dans le cadre de cette étude indiquent que la gestion actuelle des différentes sources d’eau souterraine est menée de manière coordonnée afin d’assurer un approvisionnement sécurisé en eau potable pour la population, sans compromettre la durabilité à long terme des réservoirs aquifères naturels. Les projections sur les 30 prochaines années (jusqu’en 2050), basées sur une population prévue d’environs 26 000 habitants et les changements climatiques anticipés, montrent également que les aquifères granulaires et rocheux actuellement exploités ou planifiés à court terme permettront de répondre aux besoins en eau futurs de la Ville et de ses citoyens. »

La croissance anticipée au cours des prochaines années, motivée par la nécessité de logements près du nouvel hôpital, la pénurie continue de logements et les exigences de densification fixées par la CMM, entraînera indéniablement du développement. Cependant, nous avons veillé à ce que cette croissance reste contrôlée grâce à différents outils de planification (PPU) et règlements municipaux, tout en respectant la capacité de nos infrastructures actuelles.

[10]. Louise : Pourquoi des promoteurs m’ont-ils dit il y a 25 ans qu’ils avaient été avertis par des employés municipaux qu’il y aurait éventuellement de graves problèmes de pénurie d’eau, y compris de contamination ?

Fait. Je ne peux pas répondre à une affirmation datant d’il y a 25 ans. Tout ce que je peux dire, c’est que nous suivons de près l’état de nos ressources en eau et que nous avons ajouté de nouveaux puits ces dernières années (2023), ce qui garantit que nous avons la capacité de fournir suffisamment d’eau à notre population. En ce qui concerne la contamination, l’eau distribuée est testée quotidiennement et respecte les normes du gouvernement.

[11]. Louise : Désolée, mais vous devez obtenir les vrais faits, pas les rapports orientés/commandés qui disent ce que veulent ceux qui paient la facture.

Fait. Cette affirmation est fausse et il n’existe aucune preuve pour la soutenir. Suggérer que les rapports sont biaisés pour satisfaire ceux qui les financent ignore le fait que tous les élus vivent à Saint-Lazare et sont tout aussi concernés par les décisions prises. Si quoi que ce soit était dissimulé, nous en subirions nous-mêmes de lourdes conséquences, ce qui rend de telles actions illogiques. De plus, je ne vois pas qui d’autre que la municipalité financerait ces études. 

[12]. Louise : Geneviève Lachance, vos commentaires s’alignent sur le type de rhétorique que nous entendons de certains politiciens au sud de la frontière. Clarifions les faits.

Fait. Ceux qui me connaissent doivent probablement être pliés de rire en lisant cela…

[13]. Louise : Saint-Lazare continue d’avoir des pénuries d’eau, non pas parce qu’elle a une abondance d’eau.

Fait. Cette affirmation est tout simplement fausse. 

Voici les années où une interdiction de l’utilisation de l’eau potable à l’extérieur a été décrétée au cours des 24 dernières années :

  1. 2001
  2. 2003
  3. 2010 (cause : défaillance majeure du système d’eau)
  4. 2012
  5. 2018 (cause : panne de l’usine Saddlebrook, pompe défectueuse, seule cette zone a été touchée par l’interdiction)
  6. 2020 (cause : l’usine de filtration d’eau ne pouvait pas répondre à la demande, Covid)
  7. 2021 (période de sécheresse précoce et surconsommation d’eau au printemps/été, Covid)

[14]. Louise : J’ai lu vos études et j’en ai même discuté avec vous. Vous et moi avons assisté ensemble à des réunions concernant le nouvel hôpital où la consommation d’eau était votre préoccupation, car cela risquait d’épuiser davantage la nappe phréatique.

Fait. La seule réunion concernant l’hôpital à laquelle j’ai assisté a eu lieu à Vaudreuil-Dorion en 2019 (il y a presque 6 ans), alors que j’étais conseillère. À l’époque, je manquais d’informations, car le maire de Vaudreuil-Dorion choisissait de partager les mises à jour uniquement avec les maires, et non avec les conseillers. Notre maire de l’époque ne partageait pas beaucoup d’informations avec son conseil. C’est à ce moment-là que nous avons appris que Vaudreuil-Dorion prévoyait d’utiliser l’eau souterraine en “back-up” pour l’hôpital. 

En ce qui concerne l’affirmation de Louise à propos de la lecture des études, cela montre que nos rapports sont facilement accessibles, mais qu’ils peuvent être difficiles à interpréter en raison de leur nature scientifique. Cela peut expliquer la confusion que certaines personnes éprouvent en les consultant. J’encourage les personnes souhaitant en savoir plus à contacter la Ville et à poser des questions spécifiques à nos experts.

[16]. Louise : Pour votre information, ce sont des ingénieurs qui ont averti les promoteurs il y a des années des pénuries d’eau et des contaminations, des décennies avant que les municipalités voisines densifient leurs territoires, impactant davantage la nappe phréatique.

Fait. Encore une fois, il s’agit d’informations obsolètes que je ne peux pas vérifier et qui ne sont pas pertinentes en 2024.

[17]. Louise : Assez de ces absurdités irresponsables qui continuent de nous mettre tous en danger.

Fait. Contrairement à ces accusations et déclarations diffamatoires, la Ville surveille les nappes phréatiques et leurs niveaux d’utilisation depuis plus de 15 ans dans le cadre de mesures de suivi supplémentaires. L’importante collecte de données piézométriques au cours de cette période a permis de suivre efficacement l’évolution des nappes phréatiques et d’identifier des tendances émergentes. La mise en service de trois nouveaux puits a été achevée en 2022–2023. L’exploitation de l’aquifère du roc dans le secteur de la Pinière garantit un approvisionnement sécurisé en eau et offre un soulagement aux aquifères les plus sollicités. Des pratiques de gestion durable de l’eau continueront d’être mises en œuvre pour s’assurer que l’aquifère reste une ressource fiable pour la communauté.

Encore une fois, les membres du conseil municipal ont exprimé des préoccupations en 2021 concernant l’approvisionnement à long terme en eau potable à partir des nappes phréatiques, en raison des événements climatiques des dernières années et de leur fréquence potentiellement accrue dans les décennies à venir. Par conséquent, TechnoRem a été sollicité pour déterminer si le modèle mathématique, développé et mis à jour au cours des 20 dernières années, pouvait être utilisé pour évaluer l’impact des changements climatiques sur les niveaux d’eau des aquifères granulaires et rocheux, ainsi que sur leur exploitation.

En résumé, les travaux réalisés dans le cadre de cette étude montrent que la gestion actuelle des différentes sources d’eau souterraine est menée de manière coordonnée pour garantir un approvisionnement en eau potable sécurisé pour la population, sans compromettre la durabilité à long terme des réservoirs aquifères naturels. Les projections pour les 30 prochaines années (jusqu’en 2050), basées sur une population prévue d’environs 26 000 habitants et les changements climatiques anticipés, indiquent également que les aquifères granulaires et rocheux actuellement exploités ou prévus à court terme seront suffisants pour répondre aux besoins futurs en eau de la Ville et de ses résidents.

La firme Richelieu Hydrogéologie Inc. a été mandatée en 2022 pour réaliser une revue critique des études hydrogéologiques les plus récentes sur la gestion des eaux souterraines de la Ville de Saint-Lazare et a confirmé que les études réalisées par Technorem sont conformes.

Comme mentionné précédemment, pour rester proactif, le conseil a autorisé en 2024 quatre nouveaux puits exploratoires afin de garantir des ressources en eau supplémentaires. Des tests sont actuellement en cours.

Les affirmations faites sont infondées et irresponsables, car elles créent inutilement un sentiment d’inquiétude parmi la population. Ces dernières années, la Ville a constamment pris des mesures proactives pour assurer la sécurité et la durabilité de son approvisionnement en eau, notamment par une surveillance régulière, une communication transparente et une planification fondée sur des données probantes. En s’appuyant sur des études approfondies et des analyses d’experts, la Ville a démontré son engagement à gérer les ressources de manière responsable et à répondre aux préoccupations avec des informations factuelles.

Note finale

Cela dit, je tiens à rappeler que les municipalités du Québec sont tenues de respecter la Stratégie municipale d’économie d’eau potable afin de réduire la consommation d’eau à des niveaux comparables à ceux de l’Ontario. Le non-respect de cette norme rendrait la Ville inadmissible aux subventions pour les infrastructures. Les baromètres à l’entrée de la Ville, les demandes de réduction de la consommation d’eau pendant l’été, les multiples campagnes de sensibilisation et divers règlements ont tous été mis en place pour atteindre cet objectif important. Cela ne signifie en aucun cas que nous manquons d’eau.